L'Auberge Céleste

Pourquoi répondre sur la feuille ? Elle hocha simplement de la tête, souriant doucement. Iris, son nom. Et pourtant, quelques semaines déjà sans qu'il eut été utilisé...

Un silence s'ensuit. Elle avait baissé les yeux une seconde, puis semblait s'être réveillée et jetta un coup d'oeil vers la porte. Toujours personne. Elle les imaginait cependant tout près, à attendre sa sortie...

Qui aurait cru que la taverne deviendrait une prison ? Autant être ici, par contre, qu'avec les gardes. Elle avait une chance, ici, de s'en sortir. Plus grand chose ne se passait autour d'eux. Azbar n'était étonnament pas de retour: c'était peut-être mieux comme ça... Plus de monde portait attention à elle, plus elle risquait de ne pas s'en échapper facilement.

Elle utilisa encore un peu du bout de papier pour marquer un second mot:

"Sortir ?"

Garagorne la regarda d'un ton surpris, maintenant il savait son nom, Iris. Qu'allait-il y poser ensuite comme question? Mais il ne eu besoin d'en poser une que Iris commenca à écrire. Garagorne prit la feuille après qu'elle aille fini de répondre et lu:

-Sortir?

Garagorne la regarda questionnaire, et dit:

-Sortir de où? La taverne? Tu veux voir si il est prudent de sortir?

Garagorne fini sa question et regarda autour voir si d'autre les avaient surpris entrain de discuter, il se demandait où était passé Azbar, peut-être que lui il pourrait l'aider, c'est lui qui l'avait parler en premier à cette chère Iris. Ensuite Garagorne regarda par la fenêtre regardant si il y avait des gens dehors. Il vu cette dame, la dame qu'il avait croisé avant de s'endormir, et au côté de cette dame, Azbar!

Garagorne se remit à son siege regarda Iris, se demandant toujours si quelqu'un les avaient aperçu et attendit sa réponse...

(hrp: Hm, c'est moi ou on est plus que deux ici ?)

Aucune réaction de l'extérieur (du moins sauf si Azbar revient) pour l'instant.

Iris se contenta de hocher positivement de la tête à Garagorne. Son attention avait été portée ailleurs. Son regard parcourut lentement la salle. Elle fixait chaque personne, une à une, les épiant presque, surveillant chacun de leurs mouvements.

Elle semblait avoir oubliée Garagorne. Cherchait-elle quelque chose, quelqu'un ? La réponse à cette question était naturellement étouffée en même temps que sa voix... Elle reporta son attention vers Garagorne, dénouant le foulard à son front pour le ressérer.

Elle attendait sa réponse, mais son regard ne put s'empêcher de se reposer à deux reprises sur Endy.

Garagorne voyant qu'il avait bien déduit répondit à Iris:

-Je suis désolé, mais cette dame est toujours à l'extérieur, mais laisser vous aller et marcher autours, rencontrer des gens. Je vais guetter l'extérieur pour te dire si la dame revien.

Garagorne permit de sortir un petit sourir à Iris se leva et se pencha pour regarder dehors, se demandant ce qu'il s'y passait...

Iris se leva lentement, presque timidement, salua Garagorne avec reconnaissance. Son regard parcourut ensuite la salle. À nouveau, elle semblait les étudier du regard, se posa sur chacun d'eux, regardant minutieusement chaque mouvement, chaque détail possible.

Elle se rendit bientôt près de la servuse, celle-même qui avait laissé le crayon et le parchemin, plus tôt, à Garagorne. Sans broncher, elle pointa le crayon qu'elle tenait, puis fit le signe d'écrire dans le vide. Celle-ci, qui avait observé les deux 'discutter' à peine quelques instants auparavent, n'hésita pas pour aller chercher de quoi écrire plus longuement.

Prenant ainsi, avec joie, ce qu'on lui tendait déjà, elle se retourna et adressa un sourire heureux, presque enfantin, à Garagorne. Elle fixa ensuite la salle.

Elle était toujours là. Une femme qui semblait contrôler le moindre de ses mouvements, qui paraissait alerte parmis les autres. Le sourire d'Iris se fit plus petit alors qu'elle fixait Endy. Elle s'avança doucement, calmement vers la femme assise, rajustant à nouveau le foulard autour de son front. Arrivée à sa hauteur, elle inclina la tête pour la saluer, déposa sa feuille sur la table et lui écrivit un "Jepeumassoir ?" avant de recommencer à la regarder avec curiosité.

Quelques mots de plus furent bientôt ajoutés sur la feuille.

- Vouzète diférante.Vomouvmant son surveyé ondirè.Pacomlèzotre.

Iris releva de la tête, l'observa de nouveau. Ses yeux étaient entrouverts, donnant un petit air de méfiance à un visage qui ne pouvait exprimer de méchanceté.

- Moua C Iris.

Elle sourit et commença à tendre la main, mais un bruit réseoonant à l'extérieur se fit entendre et elle se leva, prenant peur.

La taverne s'assombrit soudainement au moment où Zero proposait son aide. Tout éclairage provenant de l'exérieur sembla se voiler alors qu'un cri draconique retentissait juste au dehors. Des bruits confus et paniqués surgirent, le sol trembla à plusieurs reprises, suivis de bruits métalliques.

Certains bruits s'éloignirent, d'autres se raprochèrent. La lumière était revenu, mais les bruits se faisaient plus tôt.

Iris partit se réfugier dans un coin alors que la porte s'ouvrait. Une femme trop reconnaissable parut à l'intérieur, ensanglantée. Son armure abimée reflétait la lumière, tout comme le sang qui y coulait. Elle regarda dans la salle, boitant lourdement. Son regard se posa sur la jeune filles.

Dans un soupir, elle laissa entendre un "Trop tard..." avant de s'écrouler au sol.

La porte s'ouvrit à la volée, craquant sinistrement sous son impact contre le mur. Un être en armure mince et noire s'avança et s'arrpeta dans l'ouverture, regardant le corps qui gisait, mort, sur le sol. Un sourire parut au-dessous du léger casque qui recouvrait presque tout le visage de l'individu. Sa lance dépassait de à l'intérieur.

Il redisparut d'où il était entré, laissant la porte ainsi. On entendit à nouveau un cri de souffrance, puis une voix s'élever:

- On les a rattrapé, finalement. Maintenant, où est la fille ?

Silence. Un silence lourd... Iris se tenait accroupie au fond, mais son visage n'exprimait plus de crainte profonde. Elle semblait plutôt troublée, déçue... Des pas retentirent à nouveau, le même être reparut dans la porte. Il était suivi par une personne équipée semblablement, mais dans une armure bleue, et ayant une tête de dragon en guise de casque, qui marmonnait d'une vois grave: "Je déteste avoir un plafond par-dessus la tête".

- Où est-elle ?

-uh...

Le seul son qui pouvait sortir de sa bouche, petite exclamation étouffée par son manque de parole. Elle était... terrifiée ? Non, ce n'était pas tout à fait le terme. Soucieuse aurait été un mot plus juste. Elle détourna les yeux, triste, alors qu'un sourire se dessinait son la figure des nouveaux arrivants.

"Il ne va pas attendre éternellement, tu sais ? Son dragon doit commencer à s'embêter."

"Je sais..."

- On n'a rien contre la fille, mais si elle veut être laissée tranquille, vaudrait mieux qu'elle nous le donne ! Et n'essayez pas de la défendre: vous n'êtes pas en mesure de résister. Elle a quelque chose qui nous appartient, il est de notre droit de le reprendre.

On entendait plusieurs voix qui provenaient de l'extérieur, accompagnés d'un rugissement féroce. Le corps inerte d'Isadora baignait dans une mare de son propre sang. Sa blancheur en disait long sur son état. Iris, dans son coin, avait la tête enfouie dans ses mains, mais observait avec inquiétude ce qui arrivait.

Garagorne qui regardait la scene depuis le debut marcha tranquillement ver les personnes qui venait d'entrée dans la taverne. Sans que Endy ou Raziel l'entendre il dit:

-Dévertifié ses deux voyageurs, pendant qu'ils ne regarde pas je vais dériger Iris ver la porte arrière. Vous la voulez, je vais vous aider!

Garagorne souhaitant que les personnes avaient compris et allaient suivre son plan, sans toutefois que Endy et Raziel sans rende-compte.

Garagorne marcha tranquillement ver Iris, lui saluant, l'amadouant...

*Très bien. De toute façon, ce n'est pas comme si le chef n'attendait pas dehors avec son dragon... Tout de même, tout brûler et récupérer l'objet après aurait été plus simple... Solution de rechange...*

Les deux hommes ne prirent même pas la peine de se jetter un coup d'oeil. Au contraire, une étincelle de plaisir était apparue dans leurs yeux.

- Je savoure déjà le résultat de ce combat.

- On vous aura prévenu qu'il n'y aurait aucune chance pour vous ! Préparez-vous !

Celui en tête dirigea sa lance massive, un peu usée, vers Garagorne, Endy et Raziel, semblant plus que sûr de ses capacités. Et on le sentait même dans la salle: un sorte d'aura de puissance, vascillante, qui l'entourait.

L'homme au chapeau en tête de dragon, derrière, ne sembla plus, de son côté, se soucier des jeunes gens. Il donnait des coups de lance sur le plafond, comme s'il voulait en tester la solidité. Son sourire s'agrandit, avant qu'il prenne parole.

- Que quelqu'un sorte d'ici, pour voir !

Il fléchit les genoux, prépara sa lance et, d'un élan puissant, sauta avec un force fulgurante, défonçant le plafond et le toit (traversant ainsi une chambre ou autre pièce au premier étape, où Gayel est peut-être ?), disparaissant des yeux de tous.

- Il ne reste plus que nous, reprit le premier en riant un peu, admirant le travail de son compagnon.

*Toujours aussi efficace, le dragoon.*

- Et bien, j'attend 10 secondes pour que ceux qui ne tiennent pas à mourir sans en avoir la raison quittent sur le champ le lieu.

Il parlait d'une vois forte, sans arrêter de pointer sa lance vers ceux dont il avait vu l'arme. Il les fixait avec intérêt, semblant les juger par son regard et son attitude. Plus que cela, il semblait si sûr de lui qu'il en était arrogant. Mais sans doute était-il capable de mettre en oeuvre sa menace.

- Aucun de ceux qui ne seront pas à l'extérieur sera épargné. NEUF !

Garagorne se rapprocha de Iris, lui tendit un bout de papier et dit:

-Voulez-vous me suivre, je vais vous montrez un lieu sur, ou ces gens vous trouverons jamais, faites seulement écrire votre réponse. Mais fait vites on n'a pas beaucoup de temps.

Garagorne donna le bout de papier avec un petit crayon mal éguiser et attendit une réponse...